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Histoires annexes

Maître Itosu Anko (1830 - 1915)
 

Maître Itosu Anko, premier Sensei de Maître Mabuni, était natif de Shuri.

Son art martial était donc nommé le Shuri-Te, la main de Shuri.

 

Il était connu pour avoir un caractère doux et chaleureux.

Ce qui ne l'empêchait pas d'être un redoutable combattant, car il s'astreignait tous les jours,

à frapper dans un makiwara plus de 300 fois.

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Son Maître, Sokon Matsumura, le tenait pour son plus talentueux disciple dans tout Okinawa.

Il modifia les katas de Naifanchin Nidan et Sandan pour les rendre plus à même d'être reproduits.

Et également les katas Pinan (d'où les variations entre notre style et les autres styles de karaté).

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Il a guidé et formé de nombreux élèves dont Maître Mabuni Kenwa.

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Maître Higaonna Kanryo (1852 - 1915)
 

Maître Higaonna Kanryo, deuxième Sensei de Maître Mabuni, était natif de Naha.

Son art martial était donc nommé le Naha-Te, la main de Naha.

 

Formé très jeune au Bushido, il recevra l'enseignement du Kung-Fu en Chine dans la province de Fuku.

15 ans plus tard, étant rompu à cette discipline, il rentrera à Okinawa pour y dispenser son enseignement à Maîtres Miyagi puis Maître Mabuni.

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Maître Matsumura Kosaku (1806 - 1895)
 

Maître Matsumura Kosaku, était natif de Tomari.

Son art martial était donc nommé le Tomari-Te, la main de Tomari.

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Il a donné ses lettres de noblesse à l'art du Tomari-Te.

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Maître Matsumura Sokon (1806 - 1895)
 

Maître Matsumura Sokon, Sensei de Maître Itosu Anko, était natif de Shuri.

Il était le disciple de Sakugawa, qui a pour réputation d'être le père du karaté d'Okinawa.

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Tout en réalisant son métier, il était très proche du Roi Shoko d'Okinawa, et était un de ses membres les plus influents, il partit en Chine pour étudier, et se formera au Kung-Fu.

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Maître Kwang Shang-Fu (Koshokun) (? - ?)
 

Maître Kwang Shang-Fu, Sensei de Maître Sakugawa, était d'origine chinoise.

Il était maître dans l'art du Kumiai-jutsu (Art de la prise)

 

Kumiai venant de "Kumi Au" qui veut dire "agripper / saisir / lutter".

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L'art pratiqué par Maître Koshokun dans ses écrits était plutôt vu comme du sumo, ou de la lutte d'un œil local.

Mais plutôt comme du karaté d'un œil occidental.

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Il était réputé en tous les cas pour être très doué pour les techniques de prises et de projections.

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C'est son nom qui donnera naissance au kata Kosokun.

Kata que Maître Itosu découpera et façonnera pour créer les Pinan en les rendant accessibles aux débutants.

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